Publié dans Société

Projet citoyen - Le concours DFC Challenge inspire les jeunes au changement

Publié le vendredi, 03 novembre 2023

Mémorable. Une cérémonie s'est déroulée hier au complexe sportif de la CnaPS, situé à Vontovorona pour marquer la fin du concours DFC Challenge et désigner le représentant de Madagascar au niveau international. Cet événement a rassemblé des centaines d'enfants et de jeunes venant de toutes les Régions de Madagascar. Ces jeunes innovateurs ont participé à cette compétition qui encourage la résolution de problèmes et le partage d'expériences pour un monde meilleur. 

Pour cette édition, plus d'une centaine de projets ont été soumis à la plateforme DFC (« Design for change ») et ont été évalués par un jury. Au terme du concours, deux projets par étape DFC ont été les lauréats. L'approche DFC, qui consiste à identifier les problèmes, imaginer des solutions et les réaliser pour résoudre les problèmes, et enfin partager l'expérience avec le grand public, a inspiré ces jeunes esprits créatifs. « Design for change » est un réseau international qui encourage chaque enfant et jeune à prendre conscience de sa capacité à changer les choses. Initié en Inde en 2009, ce mouvement a pris de l'ampleur et a déjà fait ses preuves dans plus de 60 pays. Il a touché plus de 2,2 millions d'enfants et de jeunes, 76.000 enseignants et a permis la réalisation de 31.000 projets. L'esprit « Za mahavita » (je peux le faire) qui anime « Design for change » permet aux enfants et aux jeunes d'exprimer leurs propres idées pour un monde meilleur et de les mettre en action. DFC repose sur la conviction que ces jeunes ne sont pas impuissants, que le changement est possible et qu'ils peuvent le diriger. 

Mentor 

Concrètement, « Design for change » consiste à guider les enfants ou les jeunes dans la réalisation d'un projet citoyen collectif, dont ils sont les acteurs principaux.

« Zazakely Sambatra » est le partenaire exclusif de DFC à Madagascar depuis janvier 2019. Il forme des facilitateurs, notamment des enseignants et des éducateurs en contact avec des enfants et des jeunes, tout en les accompagnant dans leur première expérience. Pour qu’un plus grand nombre d'enfants et de jeunes puissent bénéficier des avantages de l’approche DFC de manière qualitative, « Zazakely Sambatra » travaille en collaboration avec des partenaires reconnus, implantés dans diverses Régions. Ces partenaires sont formés pour devenir à leur tour des formateurs et favoriser ainsi la diffusion de l'approche DFC. L'objectif ultime est d'introduire cette plateforme dans le système éducatif national. « Zazakely Sambatra » collabore également avec de petites structures qui interviennent auprès d’un public venu de divers horizons, y compris les enfants des rues et ceux issus de milieux défavorisés. 

D'ici à 2025, « Zazakely Sambatra » vise à former 1.000 acteurs éducatifs et à offrir l'expérience DFC à 40.000 enfants et jeunes, contribuant ainsi à un changement positif et durable dans la société. Ce concours DFC Challenge a été un grand succès,  en ayant réuni des jeunes talents malagasy et en les encourageant à devenir des agents de changement positif dans leur communauté. Le mouvement DFC continue de se développer, en apportant une lueur d'espoir pour créer un meilleur avenir.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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